Papa

Mon amour, nous sommes le 28/07 tu es actuellement à la crèche, et comme à chaque fois que tu es loin de moi, j’espère que tu es heureux et joyeux avec toi même.

Nous entrons toi et moi dans une nouvelle étape. En effet, ton papa a décidé de prendre de la distance. Comme tu le sais lui et moi sommes séparés. Et comme tu le sais il n’a actuellement pas de logement, ni la situation adéquate pour te recevoir en « garde partagée ». Je m’abstiens mon trésor de te faire part de mes opinions personnelles sur le sujet. Je ne veux pas altérer votre relation. La seule chose que je peux te dire c’est que ton papa t’aime à sa façon. Il a pris la décision de venir un peu moins souvent. C’est comme ça et nous devons l’accepter.

Ceci ne nous empêchera pas d’être heureux. Ceci est simplement une épreuve. Certes difficile mais surmontable. Le bonheur réside en chacun de nous. Il ne dépend pas d’une personne aussi importante soit-elle. Certes ton papa représente une partie de tes origines, et il a été nécessaire à ta création Adam. Cependant il me semble qu’il serait risqué de miser sur sa présence ou son absence pour te construire.

Pour aller plus loin dans ma pensée, je vais parler de moi; si maman meurt, peut-être le suis-je déjà dans ton présent mon cher garçon; et bien mon absence ne doit pas être une excuse à ta perte. Évidemment je ne peux l’exiger. C’est d’ailleurs la raison de ces lignes, te partager ma vision sur le sujet.

Tu es le fruit de notre amour à ton père et moi. Mais tu es, tu es Adam, un fils, un garçon, un homme, un père, un mari, un humain, une créature merveilleuse.

Adam tu es. Peut importe les épreuves que la vie va te faire Vivre. Les émotions que tu vas ressentir, sont une preuve que tu es en vie. Reste fier de toi, confiant en toi et en ce que tu es. La mort ou l’absence autour de toi, sont là uniquement pour que tu vois, que tu es Vivant et Présent.

N’oublie jamais :

Il y a une place pour toi, tout ici est création. Ton travail et tes actes t’accompagneront dans ta réussite et dans tes œuvres.

Ici ou là bas, le sang de ton papa et le mien coulent dans tes veines. Il est de ton devoir, d’honorer cet état de fait en exprimant la lumière dont tu es porteur.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

Laisser un commentaire