Salut Adam

Nous y voila. Je suis assez triste. Pour changer pourras tu penser. Et tu auras raison. Apparemment ma vie personnelle est fleuve de tristesse. Quand ton père a décidé de prendre de la distance avec nous, alors que tu n’étais qu’un bébé, et parceque je refusais ses règles, misogynes et égoïstes, j’étais traversées par de grandes peurs. La peur de mourir et que tu ne te retrouves seul, la peur que tu sois fusionnel avec moi, et que tu ne parviennes pas à te construire psychiquement. Ces peurs ont provoquées chez moi une forme de rejet, afin de te préserver d’une éventuelle souffrance. J’ai souhaité que tu comptes sur toi, et que tu te détaches de moi. Non sans peine. La douleur de ces pensées étaient incommensurable. Et aujourd’hui plus que détaché tu rejettes mes règles. Pensant que tu es capable de discernement. Quel drame cher enfant. Quel drame je vis en voyant que tu préfères te mettre dans des situations dangereuses et risquées pour toi même. Pour ne surtout pas suivre mes recommandations.

J’ai provoqué tout cela. Je n’ai pas su faire autrement. Je te demande pardon pour le tord que j’ai pu te causer par mes faiblesses.

Je t’aime mal mais je t’aime.

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